Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 11 décembre 2023
Journal de bord de Notre cerveau à tous les niveaux: abolir la pub qui conditionne nos cerveaux et détruit la planète

À l’approche du temps des Fêtes et de l’orgie de consommation annuelle qui l’accompagne, la campagne « Épargnons nos ressources », de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) lancée en France un peu avant le Vendredi fou a généré tout un débat. Dans quatre publicités, on voit en effet un « dévendeur » suggérant aux gens de ne pas acheter un produit neuf mais plutôt de réparer ceux que l’on possède déjà, de louer, d’acheter des choses usagées ou de ne rien acheter du tout. Il n’en fallait pas plus pour que les représentants de l’industrie et du commerce, de même que le ministre de l’Économie, fustige la campagne et évoquent même des « mesures légales » pour la faire taire ! Que nous révèle cette histoire sur le monde dans lequel nous vivons ? Et qu’a-t-elle à dire sur les mécanismes de conditionnement qui sont à l’œuvre ici ? Voilà deux questions que je voudrais aborder aujourd’hui en relation avec l’écriture de mon livre. (suite…)

Au coeur de la mémoire | Pas de commentaires


lundi, 4 décembre 2023
Notre gros cerveau entraîne une naissance prématurée et bien d’autres conséquences

J’écoutais vendredi dernier l’émission de radio Moteur de recherche en faisant la vaisselle et un segment qui parlait du cerveau a attiré mon attention. La question posée était pourquoi l’être humain donne-t-il naissance à des bébés aussi vulnérables? Je ne fus pas surpris d’entendre le chroniqueur évoquer comme explication la descente du bassin et l’étroitesse du canal pelvien que la bipédie a amené chez notre espèce, faisant en sorte que le bébé humain, avec son gros cerveau, doit sortir prématurément, pour ainsi dire. D’où cette vulnérabilité qui découle de ce qu’on appelle la néoténie, le fait de naître et de conserver des caractéristiques immatures. Mais je fus davantage surpris de l’entendre dire que cette hypothèse était remise en question au profit d’une autre mettant l’accent sur le coût énergétique élevé du développement du cerveau. (suite…)

Le développement de nos facultés | Pas de commentaires


lundi, 27 novembre 2023
Le site Éloge de la suite, sur la vie et l’oeuvre d’Henri Laborit, entame sa seconde décennie

Il y a neuf ans, je vous avais parlé ici du lancement de mon autre blogue, celui sur la vie et l’œuvre d’Henri Laborit, intitulé « Éloge de la suite« . Lancé à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance en 2014 (Laborit est décédé en 1995, à 80 ans), les nombreux documents que des gens ayant connu Laborit m’envoyaient les premières années m’avait donné à cette époque un rythme de publication hebdomadaire soutenu pour rendre tout ce matériel accessible au plus grand nombre. Éloge de la suite est ainsi devenu, grâce à tous ces gens, LE site de référence sur Laborit. J’ai diminué mon rythme de publication plutôt autour d’un billet à tous les quelques mois ces dernières années, mais étant dans le « sprint final » de mon livre, ça faisait près de six mois que je n’y avais rien publié de nouveau. Ce qui a été corrigé la semaine dernière, pour deux raisons évidentes. (suite…)

Du simple au complexe | Pas de commentaires


lundi, 20 novembre 2023
Comment le « awe », ce sentiment d’union, contribue à notre bien-être

Avec la triste disparition la semaine dernière des suites d’un cancer de Karl Tremblay, le chanteur des Cowboys Fringants, plusieurs ont eu l’occasion de se rappeler des moments magiques vécus lors de leurs concerts. De véritables moments de communion comme ça, il n’y a pas que la musique qui peut nous en faire vivre. Ces expériences fugaces d’émerveillement, on en vit souvent dans la nature, que ce soit devant un superbe coucher de soleil, en regardant la voûte étoilée en camping ou au sommet d’une montagne. Ou encore avec l’aide de certaines molécules psychoactives, comme celles des champignons magiques et autres substances psychédéliques. La question se pose alors de savoir comment ces expériences où l’on a l’impression de faire partie d’un grand tout peuvent survenir en nous. (suite…)

L'émergence de la conscience | Pas de commentaires


lundi, 13 novembre 2023
Journal de bord de Notre cerveau à tous les niveaux : essayer de se tenir à jour (et serein) dans un monde qui bouge (trop) vite

Je vais aujourd’hui donner suite à ma promesse de la semaine dernière de vous parler de certaines transitions entre les niveaux d’organisation du vivant et de notre cerveau, jusqu’à nos cultures et institutions sociales, que je redécouvre actuellement en relisant la 8e version du bouquin que j’ai écrit sur tout ça. Mais je le ferai sous une forme brève et dans l’esprit du  « journal de bord » que je tiens ici depuis janvier 2022. Dans le sens où ce livre à paraître au début de l’automne prochain est une sorte d’attracteur qui me happe autant qu’il me nourrit depuis que je l’ai commencé il y a maintenant 3 ans et demi. Et c’est en toute transparence que j’ai commencé ce journal, ne sachant pas où il allait me mener. Par exemple, à me rappeler qu’en lisant parfois des chroniqueurs hebdomadaires qui se répètent ou traitent de choses assez futiles pour remplir leur chronique, je m’étais toujours dit que si j’en venais moi-même manquer de temps ou à n’avoir rien à dire, ben que je n’écrirais pas… Ou du moins très brièvement, comme je le ferai finalement cette semaine, pour souligner quand même un phénomène social digne d’intérêt : celui d’un système économique où notre survie dépend de notre capacité à « livrer la marchandise » sous peine de manquer de quoi manger ou se loger (un système de don étant par exemple assorti à ce blogue…). Ce qui est quand même assez archaïque comme façon de concevoir l’humanité, quand on s’arrête à y penser. Mais justement, ce système est ainsi fait qu’on a bien souvent… pas le temps pour s’arrêter et en prendre conscience ! Alors je vais écrire deux trois paragraphes là-dessus quand même aujourd’hui. Parce que c’est important. Et parce que s’octroyer cette liberté, je trouve ça quand même de plus en plus amusant ! (suite…)

Dormir, rêver..., Du simple au complexe | Pas de commentaires