Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

Soyez assurés que nous faisons le maximum pour poursuivre notre mission de vulgarisation des neurosciences dans l'esprit premier d'internet, c'est-à-dire dans un souci de partage de l'information, gratuit et sans publicité.

En vous remerciant chaleureusement de votre soutien, qu'il soit moral ou monétaire,

Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 10 décembre 2012
Les bases moléculaires du toucher se précisent

Contrairement à d’autres sens comme la vision où l’on connaît les molécules responsables de la transformation du stimulus physique en influx nerveux, le mécanisme à la base du simple toucher demeurait nébuleux. Mais dans un article qui vient tout juste d’être publié dans la revue Nature, des scientifiques de l’Université de Californie, San Francisco, pensent avoir trouvé ce chaînon manquant de la transduction pour le toucher. (suite…)

Le bricolage de l'évolution | Comments Closed


lundi, 3 décembre 2012
Aux origines des émotions : les neurosciences affectives

En 1998, Jaak Panksepp publiait un ouvrage de référence dont le titre, “Affective Neuroscience” (les neurosciences affectives, en français), allait devenir l’expression consacrée pour ce « jeune » champ de recherche qui étudie les mécanismes neuronaux derrières nos émotions. Jeune, parce qu’on a longtemps considéré les émotions comme quelque chose se situant en dehors du champ d’investigation scientifique.

Mais ce n’est plus le cas, et « The Archaeology of Mind: Neuroevolutionary Origins of Human Emotions”, que Panksepp vient de publier confirme dans un langage accessible à un public plus vaste la pertinence et l’intérêt grandissant des neurosciences affectives défrichées il y a près de 15 ans dans son livre éponyme. Et un moyen encore plus rapide de prendre contact avec les thèses de Panksepp, c’est d’écouter le récent entretien qu’il a accordé à Ginger Campbell pour le 91e épisode du toujours très attendu Brain Science Podcast. (suite…)

Le développement de nos facultés | 2 commentaires »


lundi, 26 novembre 2012
Les différentes vitesses de notre perception du temps

La perception du passage du temps est quelque chose d’étonnamment subjectif. Des interminables vacances d’été de notre enfance à notre incrédulité d’apprendre le nombre d’années écoulées depuis certains événements (l’ouragan Katrina, il y a 7 ans déjà, ou encore l’accident nucléaire de Chernobyl, il y a… 26 ans !), il nous arrive souvent de sous ou de surestimer les durées. Quels sont les facteurs qui poussent dans un sens ou dans l’autre ? Y’a-t-il des échelles de temps affectées et pas d’autres ? Des régions cérébrales associées ? (suite…)

Au coeur de la mémoire | 1 commentaire


lundi, 19 novembre 2012
Des effets durables pour la méditation

Des études d’imagerie cérébrale avaient déjà démontré la méditation pouvait améliorer l’attention et aider à mieux gérer le stress. Ces résultats semblent se confirmer à travers l’étude qui vient d’être publiée dans le numéro de novembre 2012 de la revue Frontiers in Human Neuroscience. Mais là où cette étude va un peu plus loin, c’est qu’elle démontre que ces effets positifs mesurables de la méditation, testées ici sur la gestion des émotions, semble se poursuivre quand la personne n’est pas en train de méditer. (suite…)

Au coeur de la mémoire, Le développement de nos facultés | 1 commentaire


lundi, 12 novembre 2012
Les cellules gliales sont aussi sensibles à notre environnement

Longtemps considérées comme du simple « remplissage » entre les neurones, puis comme ayant essentiellement des fonctions nutritives, les cellules gliales­ s’avèrent années après années de plus en plus complexes. Des études récentes viennent par exemple de montrer leur rôle dans la plasticité cérébrale et son altération dans des situations d’isolement social.

De plus en plus de travaux indiquent que les enfants qui ont souffert de négligence sévère et d’isolement social montrent, une fois adulte, des faiblesses cognitives et sociales. Deux groupes de recherche ont donc recréé ces conditions défavorables chez le bébé souris en l’isolant pendant plusieurs semaines. (suite…)

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