lundi, 26 octobre 2015
Suivre le labyrinthe mental de nos pensées
J’essaie quelque chose. Je dis souvent qu’on peut parler neuroscience à partir de tout puisque toute activité humaine s’accompagne d’une activité particulière des cerveaux qui l’accomplissent. Or ce matin j’ai très peu de temps pour faire une recherche spécifique qui m’amènerait à écrire un billet sur une étude récente, comme je le fais depuis le lancement de ce blogue. (suite…)
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lundi, 19 octobre 2015
Ces molécules qui nous font courir
Qu’est-ce qui relie le besoin de faire du sport, le plaisir que cela procure, et l’impératif de survie de nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs ou même des premières formes de vie animale ? Comme toujours en biologie, la fixation de certaines molécules sur leur récepteur joue ici un rôle de premier plan, comme le confirme une fois de plus les deux études dont il sera question aujourd’hui. (suite…)
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mardi, 13 octobre 2015
Le cortex moteur pas nécessaire pour exécuter une séquence de mouvement automatisée
On a longtemps considéré le cortex moteur comme la région cérébrale donnant les commandes de nos mouvements volontaires. Et connaissant la plasticité générale du cortex, on n’avait pas de difficulté à croire que des changements déterminants dans la connectivité des neurones de cette région pouvaient se produire lors d’apprentissages moteurs. Sans invalider cette possibilité, une étude publiée en mai dernier dans la revue Neuron nous force à reconsidérer cette primauté du cortex moteur dans les séquences de mouvement apprises, du moins chez le rat. (suite…)
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lundi, 5 octobre 2015
Si les neurones ne peuvent pas se diviser, comment se fait-il qu’on puisse avoir des cancers du cerveau ?
Mercredi dernier, à l’Université du troisième âge à Valleyfield, je donnais le cours sur la théorie du neurone et tout ce qu’on a découvert depuis les dernières décennies sur les interactions complexes entre les neurones et les cellules gliales de notre cerveau. C’est le cours le où l’on descend le plus bas au niveau moléculaire (jusqu’aux sous-unités du récepteur NMDA, par exemple, dont on sait maintenant qu’elles peuvent se combiner de différentes manières pour modifier la perméabilité du canal…). Ma hantise étant que les gens pensent que finalement « c’est pas si compliqué que ça le cerveau », je me dis toujours lorsque j’ai un public captif pour 8 cours, que mieux vaut leur faire goûter dès le départ à l’incroyable complexité du cerveau, quitte à les perdre un peu. Quand nous abordons plus tard son fonctionnement global en termes de réseaux dynamiques qui oscillent de façon plus ou moins synchronisée (ce qui n’est pas non plus si simple), on est alors plus en mesure de goûter à ce délicieux vertige qui vient en pensant que chacune des 85 milliards de cellules nerveuses et gliales qui produisent ces effets globaux est en soi un monde méconnu d’une complexité à couper le souffle.
Pas étonnant alors que d’excellentes questions surgissent alors dans les cerveaux en face de moi et que je sois bien souvent incapable d’y répondre. Ce fut le cas mercredi dernier avec cette question : si les neurones ne peuvent pas se diviser, comment se fait-il qu’on puisse avoir des cancers du cerveau ? (suite…)
Le corps en mouvement | Comments Closed