lundi, 17 février 2014
Les trois infinis : le grand, le petit et le complexe
Cette semaine, on va s’attarder sur la place qu’occupe le cerveau humain dans… l’univers ! Rien de moins. Commençons par nous rappeler le fait que nous possédons tous et toutes entre nos deux oreilles un exemplaire de cet objet le plus complexe de l’univers connu. Déjà, ce n’est pas rien…
C’est cette complexité que tente de saisir un peu un site comme Le cerveau à tous les niveaux. D’abord avec ses 3 degrés de difficulté dans les explications, en gardant à l’esprit que ce qu’on appelle ici le « niveau avancé » ne fait en réalité qu’effleurer la complexité réelle des systèmes nerveux et des systèmes vivants en général. Mais surtout avec ses 5 niveaux d’organisation qui sont là pour nous rappeler que le vivant se construit ainsi, du moléculaire au social, avec entre chaque niveau des propriétés qui émergent et des rétroactions multiples qui se tissent.
Mais ce caractère infiniment complexe du vivant, il s’insère et a été rendu possible par l’infiniment grand de l’univers et l’infini petit de l’atome. Astrophysique et physique quantique sont ainsi un peu les bornes supérieures et inférieures qui délimitent les ouvrages et les sites web qui, comme celui-ci, tentent de décortiquer les mécanismes qui aboutissent jusqu’à la conscience humaine.
Ce sont donc des petits voyages cosmiques et atomiques que nous vous proposons cette semaine, question de créer quelques passerelles vers ces deux ordres de grandeur dans lesquels la vie s’insère et est rendue possible. Est-il besoin de rappeler que les atomes qui constituent notre ADN et toutes nos protéines (outre les plus simples comme l’hydrogène) sont issus de l’explosion des étoiles lointaines dans le temps et l’espace ? Que nous sommes faits, pour paraphraser l’astrophysicien Hubert Reeves, de « poussières d’étoiles »…
Les liens ci-bas représentent différentes versions d’une même idée : partir de l’échelle humaine et faire un zoom out jusqu’aux confins de l’univers, puis revenir et faire un zoom in jusqu’aux particules subatomiques ! Le livre, puis les vidéos qu’il a inspirés, sont placés par ordre chronologique et s’étendent sur plus d’un demi-siècle.
Il y eu donc d’abord ce livre, Cosmic View : The Universe in 40 Jumps publié en 1957 par Kees Boeke, un professeur hollandais. Puis Cosmic Zoom, un film d’animation de Eva Szasz produit par l’Office National du film du Canada en 1968. Vint ensuite en 1977 le classique Powers of Ten, de Charles et Ray Eames, construit à partir d’une première ébauche réalisée en 1968. En 1997, le concept était repris en cinéma IMAX sous le titre Cosmic Voyage. Et finalement, en 2012, l’adolescent de 14 ans Cary Huang, aidé de son frère jumeau Michael, réalisait la splendide animation interactive The Scale of the Universe 2.
Quatorze petites années de vie et un cerveau même pas encore complètement myélinisé pour comprendre tout ça… Complexité, disions-nous ? 😉
COSMIC VIEW: The Universe in 40 Jumps
Cosmic Zoom
Powers of Ten
Powers of Ten – Ultimate Zoom (micro-macro – Imax combined)
Experience Just How Big the Universe is, in One Mind-Blowing Interactive
Sur le même sujet, une recherche plus exhaustive :
Notre place dans l’Univers, Partie 1: se repérer dans l’Espace
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2013/06/01/notre-place-lunivers-partie-1-se-reperer-lespace