lundi, 27 février 2012
Deux blocs de 4 heures de sommeil au lieu d’un seul de 8 ?
Depuis environ deux décennies, une convergence de données, tant historiques que scientifiques, semble indiquer que le pattern de sommeil d’une nuit typique d’un être humain ne serait pas le 7 ou 8 heures consécutives que l’on expérimente aujourd’hui (avec des différences interpersonnelles allant de 5 à 11 heures), mais bien une structure en deux temps. Plus précisément, un premier 4 heures de sommeil, suivi d’une période d’éveil d’une heure ou deux, et un autre 4 heures de sommeil pour compléter la nuit. (suite…)
Dormir, rêver... | 1 commentaire
mardi, 21 février 2012
La complémentarité de nos deux hémisphères cérébraux
Einstein disait que l’intuition est un cadeau, et que la rationalité est son serviteur. Pour Iain McGilchrist, psychiatre et auteur, nous avons créé une société qui honore le serviteur, et néglige le cadeau. C’est ce qu’il soutient dans cette autre conférence RSA Animate que nous vous présentons cette semaine sur la spécialisation de nos deux hémisphères cérébraux. (suite…)
De la pensée au langage | Comments Closed
lundi, 13 février 2012
Des protéines qui guident le câblage cérébral
Le cerveau humain contient des millions de fois plus de connexions entre ses neurones que les quelque 20 000 ou 25 000 gènes contenus dans l’ADN de nos cellules. Et pourtant, durant le développement de notre cerveau, les extrémités des axones de nos neurones en développement ressemblent à de véritables « têtes chercheuses » qui réussissent à trouver leur cible spécifique à travers la soupe moléculaire complexe que constitue le milieu extracellulaire. (suite…)
Le développement de nos facultés | Comments Closed
lundi, 6 février 2012
Lumière sur les premières membranes cellulaires
Toute cellule vivante, et donc tous nos neurones, possède une membrane cellulaire qui sépare le milieu extérieur des myriades de réactions biochimiques qui se déroulent à l’intérieure dela cellule. Certainesde ces réactions enzymatiques permettent même de former cette membrane. C’est cette capacité à s’autoproduire qui caractérise le vivant que Maturana et Varela ont appelé « autopoïèse ».
Mais si cela prend une membrane pour qu’il y ait cellule vivante et que c’est la cellule vivante qui produite la membrane, comme sortir de ce dilemme en tout point semblable à la question de savoir ce qui a existé en premier, « l’œuf ou la poule » ? On n’a pas le choix que de supposer qu’à un moment donné au début de l’évolution, une réaction biochimique capable de fabriquer des membranes a pu être catalysée par une molécule non organique, c’est-à-dire n’étant pas issue du métabolisme d’une cellule vivante. (suite…)
De la pensée au langage | Comments Closed