lundi, 14 avril 2025
Un 2e club de lecture de « Notre cerveau à tous les niveaux » pour combattre ces temps maussades
Devant le flot incessant de mauvaises décisions que nos élites essaient de couvrir de mots rassurant, comme le gouvernement provincial qui autorise la destruction d’une tourbière au nom de « l’intérêt public », l’aspirant premier ministre du Canada qui veut faire du pays une « superpuissance énergétique mondiale » avec… les hydrocarbures dont il faudrait plutôt réduire drastiquement l’utilisation, jusqu’à l’autre fasciste et sa clique d’oligarques qui font encore pire au sud de la frontière mais sans complexe aucun, il est bon de se rappeler au moins une petite fois de temps en temps que l’humanité n’a pas évolué pendant des centaines de milliers d’année pour arriver juste à ça. Qu’il y a, partout autour de nous, des êtres humains qui coopèrent, qui s’organisent et qui continuent de faire de la science, de créer de la beauté, de célébrer nos différences culturelles ou de transmettre le goût du savoir émancipateur pour soi et la collectivité. C’est par exemple un peu ce que l’UPop Montréal propose à travers sa programmation, et qui est aussi l’esprit du club de lecture mensuel de mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » qui a commencé le 25 mars dernier (et dont on peu revoir les pdf des Power Points présentés ici). Un refuge un peu hors de ces temps maussades où l’on peut se retrouver comme tant d’humains l’ont fait au cours de notre histoire, une petite gang ensemble autour d’un feu (ou d’un Power Point !) pour essayer de comprendre d’où on vient et à quoi ça rime, tout ça… Et c’est ce qui va se poursuivre mardi le 22 avril prochain, pour la 2e rencontre du club portant sur… la 2e rencontre du livre qui s’intitule « De la « poussière d’étoile » à la vie : l’évolution qui fait qu’on est ici aujourd’hui ». (événement Fb ici).
Et pour comprendre d’où vient cette « poussière d’étoile » (les atomes qui nous constituent), il nous faudra considérer, comme l’indique le programme de la soirée sur le site de l’UPop :
« le passage de l’évolution cosmique à l’évolution chimique, puis à l’évolution biologique. On tombe alors sur des phénomènes qui peuvent sembler évident de prime abord, comme la vie, la reproduction, la sélection naturelle, le passage aux multicellulaires ou l’émergence des systèmes nerveux, mais dont une compréhension un peu plus approfondie soulève bien des questions sur le caractère à la fois improbable de notre existence comme primate parlant, mais à la fois aussi sur notre filiation avec le reste du vivant. […] Tout cela permettra de réfléchir sur les notions de « niveaux d’organisation » et de « propriétés émergentes », deux concepts fondamentaux pour comprendre notre évolution et la suite de notre aventure. »
Comme il y a un mois, une personne qui travaille dans un domaine relié à la thématique de la soirée sera avec nous durant la 2e heure pour creuser un aspect de la thématique de la soirée. Cette fois-ci, nous aurons la chance d’avoir avec nous Michelle Drapeau, Professeure titulaire au département d’anthropologie de l’Université de Montréal., qui nous parlera de paléoanthropologie, son domaine de recherche qui étudie l’évolution de la lignée humaine, notamment à partir de fragments d’os retrouvés.
Les clubs de lecture vont avoir lieu le plus possible aux mêmes endroits où ont eu lieu les rencontres entre Yvon et moi dans le livre à l’été 2022. Mais comme cette 2e rencontre s’était déroulée chez nos amis en campagne, j’ai tenté de retrouver à Montréal un lieu avec une « vibe » similaire. La soirée se tiendra donc à La Place Commune, « une coopérative de solidarité à but non lucratif créée en 2015 dans le quartier de Parc-Extension [et dont la] mission est d’encourager une plus grande solidarité alimentaire urbaine, en impliquant les citoyens et en valorisant les ressources, les connaissances ainsi que les talents locaux. ».
La cuisine sera ouverte (avec soupe, sandwich, dessert, etc), donc si vous voulez arriver une petite heure avant 19h pour y manger, ce serait un bon plan car s’il y a plus d’une quarantaine de personnes comme la dernière fois, arriver tôt serait une bonne idée. D’ailleurs, je ne sais pas si ça peut jouer sur l’affluence, mais comme la dernière fois, on fera tirer un autre exemplaire de mon livre au début de la séance, gracieuseté de l’Institut des sciences cognitives de l’UQAM !
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