Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré tous nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

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Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 16 septembre 2024
Notre cerveau à tous les niveaux : diffusion sur les réseaux sociaux et passage à la radio

Comme mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » paraît au Canada le 1er octobre prochain, donc dans exactement deux semaines (le 24 octobre en Europe), l’éditeur Écosociété en a fait l’annonce sur les réseaux sociaux comme Facebook. Ils commencent ainsi :

« Nous sommes particulièrement excité·es de vous dévoiler aujourd’hui un projet qui nous a à la fois passionné·es et mis·es au défi. Un livre hors norme, comme il s’en fait peu… »

C’est quand même beau la maîtrise des euphémismes… 😉 Dans le sens où c’est un projet qui s’est étalé sur quatre ans et qui, de par sa taille et l’ampleur des thèmes abordés, en a fait voir de toutes les couleurs à tous les membres de la maison d’édition qui y ont contribué, tout comme à Rémy Guenin au niveau des illustrations et à… moi-même ! Mais la bonne nouvelle c’est qu’on est tous et toutes bien contents du résultat qu’ils terminent en décrivant comme suit :

« Des connaissances scientifiques aux préoccupations sociopolitiques, Bruno Dubuc propose ici un voyage à la portée de toute personne curieuse de remonter aux origines d’Homo sapiens pour mieux envisager son avenir. »

Si êtes sur Facebook ou sur Instagram où a été publié aussi la même annonce et que vous voulez diffuser dans vos propres réseaux sociaux, ce serait grandement apprécié ! Je rappelle aussi que deux jours après sa parution, soit le jeudi soir 3 octobre à compter de 19h, aura lieu le lancement officiel du bouquin au bar les Sans-Taverne, au Bâtiment 7 (1900 rue Le Ber), à l’endroit même où commence et finit l’aventure des deux protagonistes du livre ! En espérant vous y voir !

* * *

Entretemps, grâce au travail de communication efficace d’Olyvier Leroux-Picard chez Écosociété, j’ai été invité à participer la semaine dernière à une émission de la série « Les idées folles », animée par Paul Journet et Rose-Aimée Automne T. Morin, sur les ondes d’ICI Première, la radio de Radio-Canada. Le thème de l’émission d’une heure était rien de moins que « la conscience ». J’étais en compagnie de Audrey Jougla, écrivaine et professeure de philosophie, qui a parlé de la conscience des animaux; Dave Anctil, professeur de philosophie et chercheur en intelligence artificielle, qui a abordé celle des robots; et du poète Baron Marc-André Lévesque qui a proposé une création sur ce thème.

Contrairement à ce qui est écrit dans le résumé de l’émission, je n’ai cependant pas donné « la définition de la conscience », mais justement montré qu’il peut y en avoir plusieurs selon que l’on s’intéresse au niveau de conscience qui peut varier chez un individu (alerte, éveillé, somnolent, endormi, etc.), au contenu de cette conscience à un instant donné, ou encore à un contenu particulier qui est nous-même, avec notre histoire de vie emmagasinée dans notre mémoire autobiographique et tous nos projets et intentions, bref, notre « conscience de soi ». À partir de là, après mon petit dix minutes d’intro, les autres ont fait de même dans leur domaine d’expertise respectifs. S’en est suivi un petit échange qui partait un peu dans tous les sens mais qui demeure sympathique et surtout sans prétention d’avoir épuisé le sujet !

J’avais par exemple pris près d’un an et demi juste pour faire le thème sur cette question dans mon site web Le cerveau à tous les niveaux. Et dans mon livre, il faut attendre la 11e rencontre sur 12 pour que je me risque, prudemment, à aborder le vaste domaine de nos processus conscients. Évidemment, c’est ce dernier travail qui est, de mon côté, plus à jour. Et le plus susceptible de faire entrer le grand public dans ces débats fascinants, surtout si le public en question prend le temps de lire les 11 rencontres précédentes où je prends pour ma part le temps d’introduire au mieux les notions nécessaires à une compréhension de base de ces enjeux…

* * *

En terminant, comme j’ai pris l’habitude de la faire depuis mon billet du 19 août dernier, je vous laisse avec un petit « fun fact » inspiré du livre qui porte, justement, sur cette question de nos processus conscients (expression que je préfère à LA conscience, qui oriente un peu trop, je trouve, vers une chose unique, alors que c’est plus de l’ordre du, ou plutôt de différents processus…) :

« Ce qui nous rend si confiants en nos sens, c’est justement qu’on n’a pas conscience de… tout ce dont on n’a pas conscience ! On suppose donc bien naïvement qu’on perçoit toujours tout. Si on a l’impression d’être conscient de toute la scène qui est devant nous en ce moment, c’est simplement que notre attention peut se porter rapidement sur chaque détail qui la compose. Et c’est cette possibilité d’explorer à tout moment la scène qui nous donne l’impression qu’on ne manque rien. Mais il est facile de démon­trer expérimentalement le contraire. »

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lundi, 9 septembre 2024
Quand la science se fait secouer par le militantisme

Connaissant maintenant les deux co-auteurs de « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale », vous comprendrez pourquoi ce titre fait écho de belle façon aux rencontres qui sont au cœur de la démarche de cet ouvrage. Ce titre est en fait celui d’une entrevue que j’ai accordée à Chantal Fontaine pour la revue québécoise Les Libraires. Pas facile de résumer une heure de discussion avec elle sur le contenu des 560 pages du livre en trois petites questions réponses. Elle réussit quand même à rendre intelligibles mes propos qui partaient dans tous les sens, bien qu’on sente inévitablement quelques ellipses. (suite…)

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mardi, 3 septembre 2024
Une « 4e de couverture » qui présente plusieurs facettes d’un livre atypique

J’aime bien l’expression « neuro-atypique » pour décrire une personne schizophrène, autiste, bipolaire ou synesthète. Parce qu’elle met l’emphase sur le fonctionnement différent de leur cerveau, et moins sur leurs problèmes ou leur souffrance. Et nous invite, nous, les banals « neurotypiques », à reconnaître cette différence, à essayer de la comprendre et d’apprendre à vivre avec eux. Un peu comme si on « renversait le fardeau de la preuve ». Ce que nous aident à faire les autistes qui nous décrivent malicieusement, nous les neurotypiques, comme atteints d’un « « trouble neurobiologique caractérisé par un souci de préoccupations sociales, des délires de supériorité et l’obsession de conformité » !

Cela dit, il n’y a pas deux neurotypiques identiques, et les aléas de notre histoire de vie ont tôt fait de nous « atypiciser » considérablement ! Alors imaginez un livre issu de la conversation entre un vulgarisateur scientifique et un cinéaste militant : ce qui en ressort ne pouvait qu’être assez atypique ! Il est donc évidemment impossible de réduire les 560 pages de contenu de Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale à une seule phrase. Mais si on m’obligeait à le faire un fusil sur la tempe, je crois que je renverrais à la première de la page qui présente mon livre sur le site d’Écosociété, et qui se lit comme suit :

 « Voyage interdisciplinaire captivant qui fait le pont entre questions scientifiques et enjeux sociopolitiques et rappelle à quel point cerveau, corps et environnement forment un système indissociable. »

(suite…)

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