mardi, 7 janvier 2020
Remerciements et deux conférences pour commencer l’année
Je voudrais commencer cette nouvelle année en remerciant du fond du cœur tous ceux et celles qui ont répondu la petite campagne de « socio-financement » de mon dernier billet. Le passage de 2019 à 2020 s’en trouve pas mal facilité pour moi au niveau financier, sans parler de ces nombreux mots d’encouragement qui donnent un sens à mon travail hebdomadaire sur ce blogue. Merci donc d’être là, fidèle au poste. Et merci encore pour vos contributions, tant les petites que les grosses qui me touchent toutes autant pour différentes raisons (les intéressé.es se reconnaîtront !). Comme je vous l’ai déjà écrit dans mes réponses à chacun.e : soyez assuré.es que je fais tout mon possible pour continuer l’aventure !
À commencer par la suite de mon cours Notre cerveau à tous les niveaux en dix séances pour souligner les dix ans de l’UPop Montréal. Commencé cet automne avec les cinq premières séances (dont les pdf et vidéos sont disponibles ici), il se poursuivra pour cinq autres séances à partir du mercredi 19 février toujours au café Les Oubliettes, à Montréal. Je vous y attends donc pour continuer d’ajouter une autre couche de complexité avec une incursion, lors de cette sixième séance, dans l’activité rythmique et oscillatoire de l’activité cérébrale.
Et pour rester encore un peu dans « l’esprit du temps des Fêtes », je vous offre deux liens vers des conférences qui pourraient vous intéresser (j’ai toujours eu tendance à offrir des cadeaux « non matériels » pour exprimer ma gratitude, dans la vraie vie comme ici, semble-t-il…).
Le premier n’est pas grand-chose, comme on dit souvent en pareilles occasions. Il s’agit de l’enregistrement vidéo d’une conférence que j’ai donnée en juin dernier lors de la première école d’été en neuroéducation organisée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Intitulée « Principes de base en anatomie et fonctions cérébrales pour le domaine de l’éducation », elle présentait 12 grandes idées générales des sciences cognitives contemporaines à partir desquelles on pouvait penser l’être humain en situation d’apprentissage. J’avais déjà mis en pdf le Power Point de cette présentation ici. Vous avez maintenant le discours et les gesticulations qui vont avec si ça vous intéresse ! Merci, donc, à l’organisation de cette école d’été pour la captation et la mise en ligne de cette vidéo.
Mon second cadeau, lui, est dans une toute autre catégorie. Il s’agit d’une conférence donnée par nul autre que Francisco Varela en 1997 au Massachusetts Institute of Technologie (MIT) à l’automne 1997. Le laboratoire d’intelligence artificielle du célèbre institut y avait alors tenu une série de conférences sous le thème pas très orthodoxe de “God and Computers: Minds, Machines, and Metaphysics.”. Varela, qui était alors directeur de recherche au laboratoire de neuroscience cognitive du CNRS à Paris donna la sixième conférence intitulée “Why a Science of Mind Implies the Transcendence of Nature”. Il y réaffirme l’importance d’asseoir l’étude scientifique de la cognition humaine sur notre expérience de tous les jours, en particulier notre expérience consciente à la première personne. Celle-ci peut et doit faire l’objet d’une investigation avec des approches rigoureuses (d’où son intérêt pour les pratiques de méditation du bouddhisme par exemple) couplées aux données empiriques que permettent de recueillir aujourd’hui les techniques modernes comme l’imagerie cérébrale. C’est de cette « neurophénoménologie » dont Varela présente les bases dans l’une des rares conférences filmées (sinon la seule…) dont on a de lui aujourd’hui (merci à Ana Tapia de me l’avoir signalée!).
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