Après nous avoir appuyés pendant plus de dix ans, des resserrements budgétaires ont forcé l'INSMT à interrompre le financement du Cerveau à tous les niveaux le 31 mars 2013.

Malgré nos efforts (et malgré la reconnaissance de notre travail par les organismes approchés), nous ne sommes pas parvenus à trouver de nouvelles sources de financement. Nous nous voyons contraints de nous en remettre aux dons de nos lecteurs et lectrices pour continuer de mettre à jour et d'alimenter en contenu le blogue et le site.

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Bruno Dubuc, Patrick Robert, Denis Paquet et Al Daigen






lundi, 7 avril 2025
Occasions de réflexions du Big Bang à la conscience sociale

Dans l’esprit un peu « babillard » pour ce blogue tel que décrit la semaine dernière, voici quelques annonces concernant mes activités de diffusion et de réflexion autour de « Notre cerveau à tous les niveaux, du Big Bang à la conscience sociale ».

Donc en ordre chronologique, je signale d’abord que l’enregistrement audio du premier « club de lecture » du bouquin est maintenant accessible sur le web.

Ensuite je serai au Salon International du livre de Québec samedi prochain le 12 avril pour une séance de dédicace de 19h à 20h. Merci de passer le mot à vos connaissances des environs de Québec !

Et puis à noter dans vos agendas, la deuxième rencontre du club de lecture (« De la « poussière d’étoile » à la vie : l’évolution qui fait qu’on est ici aujourd’hui ») qui aura lieu le mardi 22 avril au café La Place Commune, à 19h.

Pour faire écho au thème du billet de la semaine dernière sur les liens entre connaissances et actions sociales, je vous transcrit un extrait du livre « La permaculture ou l’art de réhabiter » qu’on a porté à mon attention (les extraits en gras sont de moi) :

« Le fait de mettre en avant les résultats concrets et scientifiquement prouvés d’une méthode permacole, ou permaculturelle, s’inscrit dans une approche très valorisée au sein du mouvement de promotion de la permaculture lui-même et jugée pragmatique — au sens courant du terme — par les acteurs. Cette stratégie est en effet considérée comme cruciale pour atteindre l’objectif de promouvoir un changement de l’agriculture vers la durabilité, à partir de l’identification de solutions ayant prouvé leur efficacité et pouvant ainsi se constituer en alternatives par rapport aux formes de production actuelles.

Néanmoins, comme le soulignent justement Léger et Morel, les solutions techniques, à elles seules, ne suffisent pas. La constatation du fait que l’humanité est devenue une « force géophysique provoquant à la fois le changement climatique, une érosion massive de la biodiversité et la raréfaction des ressources naturelles » (Chateauraynaud et Debaz, 2017, p. 585) — un nouvel état de la planète que nous avons appris à appeler Anthropocène — invite à une transformation profonde de nos sociétés : une « écologisation » dans tous les domaines de l’organisation sociale, articulée à une nouvelle idée de « citoyenneté écologique » (Arnsperger et Bourg, 2017). »

Et finalement, je vous laisse avec un autre extrait, celui-là d’une entrevue avec la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers qui vient de publier elle aussi chez Écosociété l’ouvrage « Santé planétaire. Prescriptions médicales pour un environnement sain« , car je dois filer pour donner une conférence similaire à celle donnée vendredi dernier :

« Les problèmes de santé ne peuvent pas toujours se régler à coups de pilules. Et ce n’est pas ça le souhait non plus. Il faut se questionner sur l’environnement plus global dans lequel on évolue et sur ce qui fait en sorte que les gens sont malades. » […]

Son livre fait d’ailleurs état de plusieurs solutions pour « dessiner les contours d’un avenir sain ». Parmi celles-ci, elle propose de revoir nos liens avec la nature. « On la voit beaucoup comme étant quelque chose qui est à notre service, qu’on peut exploiter. Mais l’équation mathématique ne se tient pas. Il y a des ressources finies qui se renouvellent à un rythme donné », expose-t-elle.

« On a cessé de s’émerveiller et de voir la nature comme étant une partie de nous. J’ai l’impression que si l’on se reconnecte avec elle, on va arrêter de voir l’environnement comme quelque chose qui nous est dû », soutient-elle.

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