lundi, 23 septembre 2024
Lancement de « Notre cerveau à tous les niveaux » le 3 octobre, et de l’UPop Montréal demain !
Bon alors, là c’est vrai, ça s’en vient : la sortie en librairie au Québec de mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux » est dans une semaine, et son lancement dans 10 jours ! Et après que ce projet « hors norme » eut suscité pas mal de questionnements chez mon éditeur Écosociété durant les mois avant d’aller à l’impression, ils semblent être rassuré.es et même « excité.es » par le produit final si j’en crois cet extrait de leur dernière infolettre :
« Nous sommes particulièrement excité·es d’annoncer la parution d’un livre qui nous a à la fois passionné·es et mis·es au défi, un livre hors norme, comme il s’en fait peu : Notre cerveau à tous les niveaux – Du Big Bang à la conscience sociale, de Bruno Dubuc (avec Yvon D. Ranger). Mettant en scène un dialogue entre un vulgarisateur scientifique et un cinéaste militant, le livre nous plonge dans l’objet le plus complexe de l’univers : le cerveau. Des connaissances scientifiques aux préoccupations sociopolitiques, il s’agit d’une odyssée fascinante à la portée de toute personne curieuse de remonter aux origines d’Homo sapiens pour mieux envisager son avenir. Rien de moins! »
Et après l’entrevue que j’ai accordé au magazine Les Libraires et mon passage à l’émission Les idées folles à la radio de Radio-Canada, Mathieu M. Blanchet, neuropsychologue et chroniqueur à l’émission Moteur de recherche, toujours à Radio-Canada, en a dit quelques mots à la fin de l’émission du 17 septembre dernier :
« Bruno Dubuc, qu’on connaît comme le fondateur d’un des meilleurs sites de référence en neuroscience, […] a mis toutes ses connaissances dans un livre de vulgarisation sous forme de dialogue. Très intéressant comme manière de faire ! »
Pour revenir au lancement le jeudi soir 3 octobre prochain, voici son événement Facebook pour tous les détails et infos pour se rendre au bar les Sans-Taverne, au Bâtiment 7, endroit pas tout à fait choisi au hasard puisque c’est là que commence et finit l’histoire des rencontres entre les deux protagonistes de l’ouvrage !
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Et tant qu’à être dans les lancements, il y a un organisme où j’œuvre depuis une bonne dizaine d’années et dont j’ai déjà souvent parlé ici parce que j’ai y donné de nombreux cours sur le cerveau, et c’est l’UPop Montréal ! Or l’UPop entame sa 15e année d’existence avec cette session d’automne 2024 qui sera lancée demain soir le 24 septembre, à 19h, à la Sala Rossa, sur la rue St-Laurent, à Montréal !
On y dévoilera comme d’habitude les cours de la session avec chaque prof qui viendra dire quelques mots sur son cours. Et ce sera suivi d’une mini-conférence du professeur de science politique Francis Dupuis-Déri sur le thème de l’éduction populaire et de l’anarchisme. Et petit scoop en terminant, j’y annoncerai aussi la tenue d’un « événement spécial » en novembre où je présenterai le contenu de mon bouquin !
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Finalement voici un autre « fun fact » inspiré justement du contenu du livre, et tout à fait adapté à ce que je fais depuis une couple de semaines : naviguer dans mes réseaux sociaux pour inviter du monde à mon lancement ! 😉
« Le concept de « recyclage neuronal » rejoint celui du « bricolage de l’évolution » et rappelle que l’évolution ne part jamais de zéro, qu’elle travaille toujours à partir de ce qui existe déjà. Ça permet de développer de nouvelles fonctions complexes de manière beaucoup plus économique que si on devait les recréer chaque fois à partir de rien. Il serait étonnant que le cerveau échappe à cette façon de faire très avantageuse, et de fait, de nombreux auteurs ont développé des modèles et des théories qui s’appuient sur ces idées-là où il s’agit toujours de circuits cérébraux plus anciens, par exemples des mécanismes sensorimoteurs, qui vont contribuer à de nouvelles fonctions, comme le langage, tout en préservant leur fonction originale.
Un autre exemple serait celui de la réutilisation probable des différents types de neurones de l’hippocampe, une structure cérébrale associée à la navigation dans l’espace, cette fois-ci pour la formation de cartes mentales de nos réseaux sociaux. Qui sont, parmi les gens que je connais, ceux dont je me sens proche ? Qui est au-dessus ou en dessous de moi en termes de hiérarchie sociale ? Toute cette cartographie sociale complexe chez l’humain serait facilitée par le travail des mêmes régions hippocampiques que celles qui nous permettent de dresser également une carte biographique de notre vie, une carte conceptuelle de nos connaissances et, à la base, une bonne vieille carte pour s’orienter dans l’espace. Et le même gros avantage que pour les autres cartes va s’appliquer ici aussi, soit la possibilité de simuler des choix possibles et de faire des prédictions dans le confort de notre espace mental ! Et, en fin de compte, de naviguer dans notre espace social avec plus d’aisance grâce au recyclage d’un vieux mécanisme d’orientation spatiale. »
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