lundi, 20 janvier 2025
Références 2025 dans un livre 2024 et vidéo époustouflante sur l’hippocampe !
Un autre grand plaisir depuis la parution de « Notre cerveau à tous les niveaux », outre celui pouvoir simplement avoir le temps de lire de nouveaux livres, c’est celui d’ajouter des références 2025 à un livre publié en 2024 ! C’est en effet ce que permet le fait d’avoir mis les (plus de 2800…) références du livre uniquement sur son site web. Il s’agit alors pour moi de trouver un point d’ancrage dans le livre, c’est-à-dire un numéro de référence à la fin d’une phrase qui a un lien avec l’étude que je veux ajouter, et d’aller ensuite l’ajouter dans le site web à la suite de celle du numéro choisi (plusieurs numéros ont souvent déjà plusieurs références associées). La première référence de 2025 que j’ai ajoutée comme ça est celle d’un article sur l’intelligence collective des fourmis rapportée par le site web StudyFinds le 2 janvier 2025 (merci Walter pour le signalement) qui vulgarisait l’article publié le 23 décembre 2024 dans PNAS et intitulé Comparing cooperative geometric puzzle solving in ants versus humans. Et montrait que pour certains problèmes spatiaux, comme faire passer un objet avec une forme un peu compliquée dans un espace restreint, un groupe de fourmis pouvait faire mieux qu’un groupe d’humains adultes ! Comme j’avais déjà à la 9e rencontre (p.359) la référence numéro 7 après une évocation des « super-organismes », ces espèces sociales où la division du travail est grande, comme chez les abeilles ou justement les fourmis, c’est là que j’ai ajouté ma première référence 2025 !
Quelques jours plus tard en début d’année, Matthieu Thiboust (qui m’a permis d’utiliser plusieurs des schémas de son ebook dans la 5e rencontre de mon livre), m’écrit ceci :
« Si tu ne connais pas ce compte youtube au https://www.youtube.com/watch?v=ceFFEmkxTLg, je te le conseille vivement. Arsem Kirsanov est passé par le labo de Buzsaki et ses vidéos sur l’hippocampe sont vraiment excellentes. »
Ce à quoi j’ai répondu :
« Oh wow, vraiment hot comme vidéo ! Le contenu de l’article et sa méthodologie est fascinant en soi, mais quelle présentation pédagogique et léchée visuellement en plus ! Je ne saurais comment te remercier de m’avoir fait découvrir cette mine d’or au potentiel chronophage non négligeable aussi cependant (pour cela je t’en veux un peu… ;-P ) ».
Kirsanov a en effet une grande connaissance de l’hippocampe et des rythmes neuronaux associés et de grands talents de vulgarisateur de son domaine qu’on appelle l’analyse computationnelle en neuroscience. En fait, le visuel est tellement léché et bien fait, que j’ai personnellement perdu quelques phrases après une première écoute, tellement mon attention était captée par toutes ces représentations, souvent comportementales et neuronales en parallèle, ce qu’on voit rarement dans ce genre de vidéo réalisé par un jeune chercheur déjà au sommet de son art (mais qui lui demande néanmoins beaucoup de travail, voir cette entrevue avec lui). Mais une deuxième écoute me fait plutôt dire que ses explications sont d’une grande clarté et accessibilité, c’est juste qu’il y en a beaucoup en peu de temps !
Je vous suggère donc de faire des pauses ou de l’écouter deux fois pour réviser et aller plus loin que ce que j’en ai déjà dit, notamment dans mon blog ici ou là, et dans la 6e rencontre de mon livre à la page 244, puis de la page 262 à la page 265 avec la section sur la consolidation de nos apprentissages durant le sommeil qui aborde ce rapport complexe de l’activité nerveuse dans l’hippocampe, et en particulier ses « sharp wave ripples », avec le reste du cortex pour la consolidation de nos souvenirs. Et non seulement ce qui survient durant le sommeil comme je l’explique à la fin de cette rencontre, mais aussi durant la journée, quand ces bouffées oscillatoires de haute fréquences surgissent dans l’hippocampe de l’animal éveillé au repos, après qu’il vient d’effectuer une tâche particulièrement significative pour lui. Et c’est là, nous apprend la nouvelle étude publiée dans Science en mars 2024 dont nous parle Kirsanov, que se ferait une sorte de marquage des neurones qui viennent d’être encodés par cette tâche pour pouvoir les retrouver et les renforcer durant le processus de consolidation de la nuit suivante (contrairement à toutes les autres expériences vécues et sans importance pour l’animal qui n’ont pas bénéficié de ce marquage).
Et le pire dans tout ça (ou le meilleur, c’est selon…), c’est que la chaîne youtube d’Arsen Kirsanov contient plus d’une vingtaine d’autres vidéos comme celle-là ! De quoi me donner éventuellement pas mal de job en termes d’ajout de nouvelles références, celle dont je vous parlais aujourd’hui mise en ligne le 4 janvier 2025 et que j’ai déjà placée à la référence 121 du début de l’encadré de la page 264 du bouquin.
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En terminant, si j’étais vous, je réserverais ma soirée du 11 février prochain parce que c’est à ce moment de l’année que se fait le lancement de la session Hiver-Printemps de l’UPop Montréal et que des rumeurs voudraient que quelque chose se trame entre cette université populaire montréalaise gratuite et un certain livre dont je suis l’auteur… 😉
Sinon il y au moins deux salons du livre où ma présence est confirmée, soit celui de l’Outaouais le dimanche 23 février prochain et celui de Trois-Rivières le vendredi 28 mars au soir et le samedi avant-midi du 29 mars. Les détails au bas de la page d’accueil du livre, section Prochains événements.
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