lundi, 14 octobre 2024
Pour tout savoir sur le livre, consultez son site web !
Ce billet « épinglé » en haut du blogue présente le site web du livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » (Écosociété, octobre 2024) au https://livre.blog-lecerveau.org
Les liens ci-dessous donnent accès à ses différentes sections:
Sommaire et Table
En savoir plus sur le livre
Toutes les références cliquables
Pages retirées du livre par manque d’espace
Ainsi que les prochains événements reliés au livre et les différentes façons de se le procurer :
Achat direct à l’auteur (avec bonus pour lui et vous)
En librairie ou pdf au Canada
En librairie ou pdf en Europe
Le menu du haut vous permet aussi d’avoir accès à la page du livre sur le site d’Écosociété, de voir les médias qui en parlent et de consulter la biographie des deux co-auteurs.
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 15 décembre 2025
Des études récentes pour donner le goût de lire Notre cerveau à tous les niveaux
J’ai écrit la semaine dernière un petit billet du temps des Fêtes suggérant qu’un peu plus d’un an après sa publication, mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale », que vous pouvez vous procurer par son site web, était toujours d’actualité pour qui a le goût d’explorer ce qui nous fait penser, bouger, aimer, se fâcher, s’entraider ou s’entretuer. Une connaissance de soi qui ne se cantonne pas au niveau de la psychologie populaire, mais qui convoque ce qu’on appelle aujourd’hui les « sciences cognitives », c’est-à-dire toutes les disciplines qui portent un regard sur le fait humain, de l’anthropologie (dont je parlais la semaine dernière) à l’intelligence artificielle (dont je parlais le 17 novembre dernier), en passant par la philosophie, l’éthologie, la linguistique et, bien sûr, les neurosciences. Ce que je vous propose cette semaine pour terminer cette année 2025 qui fut celle de la promotion de mon livre, avec ses nombreux salons du livre et conférences pour en présenter le contenu, c’est de vous présenter très brièvement quelques études récentes que j’ai ajoutées aux 2 800 références environ du bouquin grâce à sa section Références qui est en ligne sur le site web du livre (comme je l’ai déjà fait ici et là). Ce qui permet, et je le dis toujours en riant mais quand même avec une certaine satisfaction, d’ajouter des études de 2025 qui viennent appuyer les propos d’un livre publié en 2024 !
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Dans l’encadré de la page 374 par exemple, on parle des « concept cells » (dont j’avais aussi parlé dans ce blogue), ces neurones qui répondent sélectivement à un niveau conceptuel élevé, par exemple autant au visage d’une personne sous différents angles, au son de sa voix ou à l’écriture de son nom. La journaliste scientifique Yasemin Saplakoglu a résumé l’histoire de leur découverte et les débats les entourant dans un article de Quanta Magazine le 21 janvier dernier. Elle s’appuie en particulier sur l’étude scientifique publiée dans Nature en 2024 et qui s’intitulait Concept and location neurons in the human brain provide the ‘what’ and ‘where’ in memory formation, dont les résultats sont en accord avec l’idée que l’hippocampe (où l’on retrouve beaucoup de concept cells) serait un lieu d’indexation de nos souvenirs. Chaque cellule de concept agirait alors comme autant de pointeurs vers le cortex où leurs différentes caractéristiques seraient engrammées et où s’effectueraient la reconstruction du souvenir dans toutes ses dimensions. Ceux-ci n’étant jamais stockés d’une manière stable et définitive, mais constamment reconstruits et influencés par le contexte et les indices de rappel.
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Au début de la 12e rencontre, je rappelais ensuite que :
« Déjà, Darwin avait noté que les parents qui ont le plus d’empathie pour leur progéniture ont sans doute de meilleures chances qu’elle survive parce qu’elle reçoit de meilleurs soins. Et ensuite, ces descendants transmettent à leur tour ces prédispositions à l’empathie à leur descendance. Et c’est comme ça que chez les mammifères, les soins aux petits sont devenus super importants. On commence même à comprendre quels sont les gènes sur lesquels la sélection naturelle a pu agir pour favoriser cette empathie, par exemple ceux des récepteurs à l’ocytocine qui s’expriment dans les neurones de la substance grise périaqueducale des mammifères1. »
Eh bien il semblerait que la contagion des affects positifs, qui est à la base de l’empathie, ne soit pas limitée aux mammifères, et même au vertébrés, puisque des invertébrés sociaux comme les bourdons semblent en faire la démonstration selon l’article publié dans la revue Science en octobre dernier et intitulé Positive affective contagion in bumble bees. L’expérience tend en effet à démontrer l’attitude positive d’un bourdon entraîné pour réagir favorablement à certains stimuli accompagnés d’une récompense pouvait être adoptée par un autre individu à son contact dont le jugement devenait alors lui aussi favorablement biaisé par le même type de stimulus. On est peut-être loin de l’empathie comme on l’entend couramment, mais tout de même, l’étude suggère que l’affect qui en est à la base, la contagion émotionnelle, pourrait être évolutivement plus répandue qu’on ne le croyait.
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Parlant d’émotions, je signale enfin cet article paru la semaine dernière dans le magazine New Scientist et intitulé Too busy to meditate? Microdosing mindfulness has big health benefits. La métaphore du microdosage fait référence à la prise de petites doses de substances psychoactives comme la psilocybine (« champignons magiques ») de plus en plus utilisées pour influencer positivement certains états mentaux, comme des états dépressifs par exemple. Dans ce cas-ci, on veut tout simplement dire que de très courtes séances de méditation pouvant durer aussi peu qu’une minute ou même moins pourraient avoir des effets positifs pour les personnes surmenées.
J’espère que ce n’est pas votre cas et que l’arrêt du temps des Fêtes va permettre d’aller dans la nature et de voir des gens qui vous font du bien. Mais si ce n’est pas le cas, lisez cet article et essayez ces brefs moments méditatifs qui permettrait de ramener en nous un sentiment de paix intérieure en chassant les ruminations et autres idées noires. Ou lisez la 7e rencontre de mon livre qui explique pourquoi on peut devenir stressé chroniquement, et pourquoi c’est néfaste pour la santé, en se mettant dans une perspective évolutive qui permet de comprendre pourquoi on réagit comme ça. Et si vous aimez ça, et qu’en comprenant mieux vos prédispositions biologiques ça vous amène plus de bien-être et vous suggère comment en faire advenir dans votre communauté comme c’est le pari général de l’ouvrage, eh bien pourquoi ne pas profiter du temps des Fêtes pour vous taper le livre au complet ! Ou du moins le commencer en vous laissant entraîner par les dialogues de ses deux protagonistes. Paraît qu’ils sont un peu gossants des fois (surtout Yvon) mais finalement assez intéressant à suivre au fil de leurs rencontres. Quant à moi, je vous reviens dans les premiers jours de janvier pour mettre en pratique d’ici là ce que je vous conseille, mais avec d’autres livres, ayant lu et relu le mien un nombre incalculable de fois !
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 8 décembre 2025
« Notre cerveau » comme cadeau !
Vous vivez dans une culture qui aura bientôt son « temps des Fêtes », qui remonte à un rituel païen célébrant le solstice d’hiver, puis la naissance d’un enfant venu « sauver le monde », et finalement la surconsommation débridée de biens matériels ? Eh bien la pub qui suit est pour vous ! Elle vous offre la chance de réduire votre dissonance cognitive en participant au rituel des cadeaux (et donc de rester pleinement reconnu et respecté de votre groupe social) tout en fournissant aux destinataires du bien matériel en question l’opportunité de mieux connaître le système nerveux qui actualise ce même rituel, et peut-être l’amener, au prix de quelques arbres abattus je vous l’accorde puisqu’il s’agit ici d’un livre, de questionner peut-être un peu les effets globaux de l’état actuel de ce rituel sur l’avenir de notre planète, par exemple. Et ce livre, c’est évidemment celui que j’ai publié il y a un an chez Écosociété, « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale », toujours disponibles de multiples façons comme l’indique son site web ! Me voilà donc en train de faire comme tout le monde en cette période de l’année, en justifiant comme je viens de le faire l’achat de ce livre qui explique justement, dans sa 10e rencontre (ou chapitre), les mécanismes de ces justifications langagières qui couvrent a posteriori des motivations inconscientes mais néanmoins souvent fondamentales, par exemple ici de permettre à l’auteur de manger et payer son loyer… 😉 Je me contenterai donc cette semaine de faire cette pub du temps des Fêtes pour mon livre, en rappelant en plus que comme il est déjà rouge, vous n’avez qu’à mettre un ruban vert autour pour qu’il ait en plein les bonnes couleurs culturellement associées au rituel en question ! (suite…)
Du simple au complexe | Pas de commentaires
lundi, 1 décembre 2025
Deux duos essentiels : la musique pour l’Alzheimer et le corps pour penser à des sensations
L’avantage d’être un «neurotroubadour» et de se promener de contrées en contrées avec ton petit baluchon rempli de Power Points sur le cerveau, c’est qu’un seigneur ou une gente dame peut ensuite t’envoyer un courriel… euh, pardon, un pigeon voyageur pour te signaler un article ou un film sur les neurosciences… 😉 C’est ainsi que j’ai pris connaissances des deux liens que je vous propose aujourd’hui, le premier sur un documentaire sur les effets positifs de la musique sur l’Alzheimer, et second sur le caractère «incarné» de notre cognition encore une fois démontré par la simple lecture de mots évoquant une sensation corporelle désagréable. (suite…)
De la pensée au langage, Les troubles de l'esprit | Pas de commentaires
lundi, 24 novembre 2025
Rencontre demain soir entre « La pensée-machine » et « Notre cerveau à tous les niveaux » !
C’est donc demain soir, mardi le 25 novembre à 19h, que sera présenté le film « La pensée Machine », d’Olivier D. Asselin, dans le cadre du 9e club de lecture de mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale », offert par l’UPop Montréal. La projection aura lieu au local de l’Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ), 5154 Rue St-Hubert, à Montréal, et j’ai expliqué ici il y a deux semaines le pourquoi de cette association à première vue un peu surprenante. Pour faire court, le lien réside dans le fait que la 9e rencontre de mon livre s’ouvre avec une scène de tournage du film d’Olivier où mon co-auteur Yvon D. Ranger et moi-même avions aidé un peu au tournage d’une entrevue. On s’était alors dit, Olivier et moi, qu’il serait chouette qu’un jour, quand nos deux projets seraient complétés, d’organiser une soirée mettant en vedette nos deux projets. Eh bien un peu moins d’un an après la sortie de son film, et un peu plus d’un an après la sortie de mon bouquin, cette soirée se concrétisera demain soir ! (suite…)
De la pensée au langage | Pas de commentaires
lundi, 17 novembre 2025
« L’IA, et après ? » : pourquoi il faut lire le dernier livre de Jean-Michel Truong
Depuis que j’en ai fait la lecture cet été (entre autres sur l’Île-aux-lièvres au milieu de notre beau fleuve St-Laurent, voir la photo ci-dessus !), je voulais parler ici du fascinant ouvrage de Jean-Michel Truong, « L’IA, et après ? », sous-titré « Imiter la raison. Former un cerveau. Laisser germer la vie. ». Mais je repoussais la chose, soit pour vous tenir informés des clubs de lecture mensuels de mon livre, soit parce que je me demandais comment rendre justice à cet ouvrage qui m’avait tant éclairé. Mais ce matin je vais vous en parler parce que j’ai compris que je n’ai au fond pas grand-chose à écrire de mieux que le résumé de la 4e de couverture, tellement il va à l’essentiel de cet ouvrage qui réussit le tour de force de vulgariser sans la réduire la complexité historiques des grands paradigmes de l’intelligence artificielle. Je me contenterai donc de donner juste un peu de contexte, en commençant par une petite anecdote personnelle sur ma rencontre avec ce personnage inclassable qu’est Jean-Michel Truong, expert en IA mais pas que, loin de là ! Mais le « take home message » à la fin de ce billet, si vous permettez que je vous divulgâche l’affaire en bon journaliste qui doit donner son punch en premier, c’est que si vous voulez vous faire raconter « from the horse’s mouth » (je sais pas pourquoi ces expressions anglaises s’invitent ici…) l’histoire de ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle » par une belle intelligence humaine qui sait parler à la vôtre, eh bien je vous conseille de lire ces quelques deux cents petites pages… (suite…)
De la pensée au langage, L'émergence de la conscience | Pas de commentaires













